Lundi, le gouvernement fédéral a publié son Énoncé économique de l'automne. À la suite de l'annonce du gouvernement, Celyeste Power, président et chef de la direction du Bureau d'assurance du Canada (BAC), a publié la déclaration suivante :
« Après l’été le plus coûteux de l’histoire du Canada, avec près de 8 milliards de dollars de pertes assurées en raison d’inondations, de grêle et de feux de forêt, le gouvernement Trudeau a encore une fois échoué à investir dans les mesures d’adaptation et de résilience aux changements climatiques qui sont nécessaires pour assurer la sécurité des Canadiens. L’Énoncé économique de l’automne (EEA) de cette semaine démontre également un engagement rompu pris dans le budget 2024 de mettre en œuvre un programme national d’assurance contre les inondations pour les ménages à risque élevé d’ici 2025. Financement nécessaire pour mettre sur pied une filiale de la SCHL d’ici le 1er avrilst n'a pas été inclus dans l'EFS.
« Alors que le ministère des Finances du Canada étudie le programme d’assurance contre les inondations depuis la majeure partie de la dernière décennie, l’industrie canadienne de l’assurance de biens et de dommages a développé une gamme de produits d’assurance contre les inondations terrestres qui sont maintenant disponibles pour plus de 90 % des propriétaires canadiens. Alors que les risques d’inondation augmentent, l’industrie de l’assurance de biens et de dommages a versé plus de 9 milliards de dollars en sinistres liés aux inondations depuis 2015. Près de 4 milliards de dollars de ce montant ont été versés l’été dernier seulement.
« Un million et demi de ménages canadiens demeurent exposés à un risque élevé d’inondation et n’ont pas accès à une assurance contre les inondations. Les assureurs ont proposé de s’associer aux gouvernements pour créer un programme d’assurance contre les inondations spécialisé qui remplacerait les coûteux renflouements gouvernementaux financés par les contribuables, comme les Accords d’aide financière en cas de catastrophe. Alors que le ministère des Finances continue d’étudier et de débattre de ce programme d’aide aux inondations, les assurés et les contribuables continueront de faire les frais des mauvaises décisions de planification, du vieillissement des infrastructures et des changements climatiques. Cet écart en matière de protection financière ne fera que s’accroître à mesure que davantage de maisons seront construites dans des régions à haut risque de catastrophes naturelles. » rapport de l'Institut CD Howe L’étude a révélé que le Canada est l’un des pays les plus coûteux à assurer parmi les pays de l’OCDE et a révélé une corrélation directe entre l’existence de partenariats d’assurance public-privé, comme le programme d’assurance contre les inondations proposé, et l’abordabilité de l’assurance.
« De plus, le gouvernement Trudeau a négligé d’engager de nouveaux fonds pour des mesures d’adaptation aux changements climatiques qui renforceraient la résilience des collectivités qui sont continuellement les plus durement touchées par les phénomènes météorologiques violents, notamment les feux de forêt. Il a plutôt choisi d’affecter des centaines de millions de dollars à des mesures climatiques qui n’auront aucun impact sur la protection des habitations contre les inondations et les feux de forêt aujourd’hui. Pour aggraver le problème, son nouveau plan de logement créera également de nouveaux risques pour les collectivités et les ménages pendant des décennies à venir, en encourageant la construction de nouvelles constructions dans les plaines inondables et dans d’autres zones à haut risque, sans penser à construire des habitations et des infrastructures pour résister au climat actuel et changeant. Le BAC et l’industrie de l’assurance de dommages sont déçus du manque d’empressement démontré par le gouvernement à l’égard de ce grave problème qui a touché des centaines de milliers de Canadiens cette année. »