Une enquête souligne l’importance d’investir dans la cyber-résilience
Les entreprises ne sont pas les seules à bénéficier de l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA). Les cybercriminels utilisent la même technologie pour mener des cyberattaques plus sophistiquées, et les propriétaires de petites entreprises en prennent note. Selon un nouveau sondage mené par le Bureau d’assurance du Canada (BAC), les deux tiers (65 %) des interrogées Les propriétaires de petites et moyennes entreprises et les décideurs au Canada craignent que l’IA et les nouvelles technologies rendent plus difficile la protection contre les cyberrisques.
« L’IA a rendu les cyberattaques plus faciles à automatiser et plus difficiles à détecter, et elles peuvent constituer une menace réelle pour l’intégrité et la sécurité de toute entreprise », a déclaré Mahan Azimi, responsable de la politique de risque catastrophique chez IBC. « Les applications d’IA et les nouvelles technologies étant de plus en plus nombreuses et largement utilisées par les cybercriminels, les propriétaires d’entreprises ont de plus en plus besoin d’améliorer leur cyber-résilience. »
Par exemple, les applications d’IA telles que ChatGPT ont facilité la création d’e-mails d’ingénierie sociale plus convaincants, tandis que d’autres nouvelles technologies sont capables de s’adapter aux défenses de cybersécurité en temps réel.
Malgré ce risque émergent, les résultats de l'enquête indiquent que la préparation et l'investissement des propriétaires d'entreprise dans la cyber-résilience sont en baisse. En 2023, 69 % des propriétaires de petites et moyennes entreprises ayant répondu à l'enquête ont déclaré qu'ils faisaient tout ce qu'ils pouvaient pour réduire les cyber-risques de leur entreprise. En 2024, ce chiffre est tombé à seulement 61 %.
L'enquête a également révélé:
Près de la moitié (45 %) des personnes interrogées estiment qu’il existe un risque que leur entreprise soit actuellement vulnérable à une cyberattaque ou à une violation de données. Cependant, 62 % ne considèrent pas la cybersécurité comme une priorité financière.
Seuls 45 % des personnes interrogées ont mis en place des mesures de défense contre les cyberattaques, tandis que seulement 31 % ont renforcé leurs protocoles de cybersécurité au cours de l'année dernière.
Un nombre encore plus faible (18 %) a déclaré être assuré contre une cyberattaque.
« Les cybercriminels n’hésitent pas à exploiter l’intelligence artificielle et d’autres nouvelles technologies. Les propriétaires d’entreprise doivent donc garder une longueur d’avance pour protéger leur entreprise, leurs employés et leurs clients », a ajouté Azimi. « Il n’est pas nécessaire que cela soit coûteux ou onéreux. L’IBC propose plusieurs ressources gratuites pour aider les propriétaires d’entreprise à mieux comprendre les cyber-risques et les mesures qu’ils peuvent prendre pour améliorer leur résilience. Se familiariser avec l’assurance cybernétique est également un outil essentiel pour gérer vos cyber-risques. »
L'IBC soutient les efforts des entreprises pour accroître leur cyber-résilience et comprendre les mesures d'atténuation des risques, telles que la cyber-assurance, grâce à son rapport annuel. Campagne d'éducation publique Cyber Savvy.
De plus, l’IBC a créé un outil d’auto-évaluation pour les propriétaires de PME qui envisagent une police d'assurance cyber. Cette évaluation de 10 questions peut aider les propriétaires d’entreprise à en savoir plus sur les protocoles de cybersécurité et les meilleures pratiques que la plupart des cyberassureurs recherchent lors de l’évaluation des risques. L’évaluation pose certaines des questions que les cyberassureurs peuvent poser au cours du processus de demande.
L'évaluation et d'autres ressources pour les propriétaires de PME sont disponibles à l'adresse suivante CyberSavvyCanada.ca.
À propos du sondage
Ce sont les résultats d’un sondage mené par le Bureau d’assurance du Canada du 2 au 9,2024 août 317 auprès d’un échantillon en ligne de 500 propriétaires d’entreprise ou décideurs membres du Forum Angus Reid. Les répondants provenaient d’entreprises comptant moins de 5.4 employés. Le sondage a été mené en anglais et en français. À des fins de comparaison seulement, un échantillon probabiliste de cette taille comporterait une marge d’erreur de +/- 19 %, 20 fois sur XNUMX.