Aujourd'hui, le gouvernement de l'Alberta a annoncé une consultation sur la réforme du système d'assurance automobile, en publiant deux rapports qui examinent les options potentielles. Les rapports proviennent des cabinets de conseil Oliver Wyman (OW) et Nous Group. Suite à la publication des rapports, Aaron Sutherland, vice-président, Pacifique et Ouest, Bureau d'assurance du Canada (BAC), a publié la déclaration suivante :
« Les assureurs automobiles privés de l'Alberta sont prêts à travailler avec le gouvernement pour apporter des changements qui amélioreront l'abordabilité de l'assurance automobile et la qualité des soins prodigués aux personnes blessées dans une collision. Alors que les pressions sur les coûts continuent de s’accentuer, des décisions importantes doivent être prises pour assurer la durabilité du marché de l’assurance automobile à l’avenir.
Les rapports publiés aujourd'hui fournissent une preuve supplémentaire de l'énorme impact financier que les frais de litige et les abus juridiques ont sur les primes d'assurance automobile payées par les conducteurs. Même si le BAC s'inquiète des omissions importantes dans l'analyse actuarielle d'OT, le gouvernement dispose désormais d'une preuve supplémentaire provenant d'un tiers indépendant que la meilleure façon de réaliser des économies pour les conducteurs de l'Alberta est de contrôler les frais juridiques.
Le rapport Nous souligne également les conséquences dévastatrices du passage à un monopole d’assurance géré par l’État. La preuve est indéniable. Ce serait un gâchis économique qui tuerait des milliers d’emplois stables dans le secteur privé. Les contribuables seraient obligés de payer des milliards de dollars pour subventionner les primes d’assurance automobile, tandis que les conducteurs seraient privés des avantages qu’offre le choix dans un marché concurrentiel. L'établissement d'un monopole gouvernemental prendrait également des années et mettrait en péril le plan budgétaire du gouvernement à court et à long terme. Ces impacts négatifs importants sur les consommateurs et l’économie expliquent pourquoi aucune juridiction nord-américaine n’a adopté un système d’assurance automobile public depuis plus de 50 ans.
Étant donné l'impact négatif de l'assurance automobile gérée par le gouvernement, il est regrettable que des solutions plus viables pour réformer le système d'assurance automobile de l'Alberta n'aient pas été explorées dans l'analyse actuarielle d'OT. IBC a compilé une liste et une description des erreurs dans le rapport OT.
Les Albertains conviennent que le système d’assurance automobile nécessite une réforme urgente. IBC a présenté son Améliorer les soins et élargir le choix proposition au gouvernement comme une solution qui donnerait aux conducteurs plus de contrôle sur leur couverture et la possibilité d'économiser en choisissant de nouvelles options de couverture, tout en doublant les prestations pour les personnes blessées dans une collision. Combinée à des améliorations réglementaires et fiscales, cette proposition pourrait permettre aux conducteurs d'économiser en moyenne 325 $ par an sur leur assurance automobile et ne causera pas de dommages irrévocables à l'économie de l'Alberta.
Le secteur de l'assurance IARD de l'Alberta, ainsi que les 17,000 XNUMX professionnels de l'assurance qui vivent et travaillent dans les communautés de la province, sont prêts à aider le gouvernement alors qu'il entreprend des réformes significatives qui donnent la priorité aux conducteurs et apportent une stabilité à long terme au marché de l'assurance automobile.
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