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la performance des entreprises

De nouvelles données montrent une augmentation du niveau de concurrence sur le marché de l'assurance commerciale

4 décembre 2024 | Par : Mark Cripps, directeur des communications et Cecilia Omole, directrice de la politique commerciale, IBC
De nouvelles données montrent une augmentation du niveau de concurrence sur le marché de l'assurance commerciale

La concurrence sur le marché est bénéfique pour les consommateurs. Elle leur permet de disposer de freins et de contrepoids qui contribuent à maintenir des prix compétitifs et une qualité et un choix élevés de produits et de services.

Pour mesurer le niveau de concurrence des produits et services sur un marché, de nombreuses agences gouvernementales et organismes de réglementation utilisent l'indice Herfindahl-Hirschman (HHI). Cet indice est une mesure courante de la concentration du marché.

L'HHI est mesuré sur une échelle de 0 à 10,000 1,500. Un marché avec un HHI inférieur à 1,500 2,500 est considéré comme un marché concurrentiel, un HHI de 2,500 XNUMX à XNUMX XNUMX est considéré comme modérément concentré et un HHI de XNUMX XNUMX ou plus est considéré comme fortement concentré.

Utilisation des données de La recherche sur l'AMS, une société de recherche analytique indépendante et impartiale axée sur le secteur canadien de l'assurance, le Bureau d'assurance du Canada (BAC) a constaté que la compétitivité du marché de l'assurance de biens et de dommages (IARD) des entreprises s'est améliorée au cours des dernières années, avec un IHH de 642 en 2018 qui passera à un IHH de 629 en 2023. Aujourd'hui, plus de 100 compagnies d'assurance commerciale sont en concurrence sur le marché canadien, soit une augmentation de 10 % par rapport à 2018. De plus, dans chaque province, les entreprises ont désormais plus de choix à leur disposition pour acheter une couverture d'assurance qu'il y a cinq ans.

Cette augmentation de la concurrence sur le marché de l’assurance commerciale est une nouvelle positive pour les entreprises, en particulier après une période difficile de forte demande et de faible offre – connue dans le secteur de l’assurance comme un marché difficile – entre 2020 et 2023.

Un marché de l’assurance commerciale sain et concurrentiel est essentiel au succès et à la croissance de l’économie canadienne. Les assureurs protègent le système économique contre d’éventuelles perturbations financières en assumant une grande partie des risques inhérents à la production, à la distribution et à l’utilisation des biens et des services. Ce transfert de risque libère les entreprises assurées de la crainte qu’un accident ou une erreur puisse entraîner des pertes importantes, voire la ruine financière. Dans le contexte actuel d’un marché de l’assurance commerciale hautement concurrentiel, les entreprises peuvent trouver les bons produits qui contribuent à accroître les possibilités de croissance économique, l’innovation et l’entrepreneuriat.

En tant que service financier, le secteur de l’assurance est fortement réglementé au Canada. Les compagnies d’assurance sont supervisées par des organismes de réglementation prudentielle et de réglementation des pratiques de marché. Le Bureau du surintendant des institutions financières du gouvernement fédéral veille à ce que les entreprises qui offrent des produits d’assurance IARD demeurent financièrement solides, tout en garantissant un environnement réglementaire attrayant pour les investissements en capital. La disponibilité des capitaux d’assurance est essentielle pour les entreprises canadiennes.

Bien que la compétitivité actuelle du marché canadien de l'assurance de dommages soit un signe que les assureurs nationaux et internationaux considèrent le Canada comme un marché attrayant pour l'investissement, l'IBC estime qu'il est important de continuer à chercher des moyens de faciliter de nouvelles opportunités de croissance pour les entreprises.

Plus tôt cette année, l’IBC a publié un rapport qui met en évidence la manière dont les gouvernements peuvent améliorer les conditions du marché de l’assurance pour les entreprises canadiennes.

Lors de l’élaboration du rapport intitulé «Stimuler la prospérité des entreprises – Le rôle du gouvernement dans la promotion d'un marché de l'assurance commerciale durablet », l’IBC a sollicité l’avis des organisations d’entreprises, notamment de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante, afin de comprendre les défis actuels et de fournir aux gouvernements des politiques et des réformes qui peuvent conduire à un environnement opérationnel plus sain pour les entreprises.

Les taxes qui s’ajoutent aux polices d’assurance commerciale sont l’une des principales préoccupations des entreprises canadiennes. Le rapport révèle que, selon la province ou le territoire, les taxes sur les primes d’assurance et les taxes de vente au détail peuvent représenter jusqu’à 20 % des primes d’assurance commerciale. Cela peut résulter d’une superposition de taxes, autrement appelée « taxe sur taxe ». Le coût important que les taxes ajoutent à une prime peut dissuader les entreprises de souscrire une couverture adéquate. Le rapport du BAC préconise l’élimination ou la réduction des taxes appliquées aux polices d’assurance et suggère qu’une telle mesure encouragerait les entreprises à investir dans des plans d’assurance et de gestion des risques plus complets pour assurer leur résilience face aux événements imprévus.

Outre les allègements fiscaux, le rapport suggère que les gouvernements envisagent d’autres mesures pour aider à réduire les risques existants qui influent sur le coût de certains produits d’assurance commerciale. Ces mesures comprennent les suivantes :

  • Soutenir les efforts d’atténuation et d’adaptation aux inondations, et modifier les codes du bâtiment et l’aménagement du territoire pour rendre les bâtiments plus résistants aux dommages et éviter de construire dans des zones où le risque de dommages est élevé, comme les plaines inondables.

  • Créer un cadre de responsabilité solidaire plus proportionné qui répartit les dommages sur la base d’une responsabilité entièrement proportionnelle, en équilibrant la responsabilité entre les défendeurs.

  • Établir un cadre politique solide pour la cybersécurité au Canada en réunissant les organismes gouvernementaux, l’industrie technologique, le secteur des services financiers et les groupes d’affaires.

Sans une couverture d'assurance adéquate, les entreprises risquent d'être ruinées financièrement par une catastrophe ou une poursuite en justice. Un marché de l'assurance commerciale sain et robuste permet de libérer le potentiel des quelque 1.3 million d'entreprises canadiennes.

À propos de cet auteur

Mark Cripps est titulaire d'un baccalauréat en journalisme et a passé 25 ans de sa carrière en tant que journaliste et rédacteur en chef partout en Ontario. Il a également travaillé pendant 8 ans comme attaché de presse et directeur des communications pour le ministère des Affaires municipales et du Logement et de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales de l'Ontario. Il travaille chez IBC depuis 2019 et gère les communications pour les régions de l'Ouest et du Pacifique, ainsi que le dossier des assurances commerciales.

Cecilia Omole est gestionnaire de la politique commerciale au sein du service d'élaboration des politiques du Bureau d'assurance du Canada (BAC). Dans ce rôle, Cecilia dirige le travail de politique publique du BAC avec le secteur de l'assurance pour trouver des solutions aux problèmes affectant les clients commerciaux, les propriétaires d'entreprise, les groupes de parties prenantes et les préoccupations connexes soulevées par les gouvernements et les régulateurs. Cecilia est titulaire d'une maîtrise en affaires publiques et internationales de l'Université York et détient le titre de gestion canadienne des risques (CRM) du Global Risk Management Institute.

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